Il existe quatre sortes de clouds (ou informatique en nuage et, au Canada, infonuagique) : publics, privés, hybrides et multiclouds. Chacun d’entre eux dispose d’une infrastructure déterminée, et répond à des besoins spécifiques. Voici leurs différences et leurs caractéristiques.
Les Clouds publics
Ces clouds sont, en général, des environnements conçus via une structure informatique n’appartenant pas à l’utilisateur final. Microsoft Azure, Alibaba, Google, IBM et Amazon Web Services (AWS) en sont les principaux fournisseurs.
Auparavant, les clouds publics étaient réalisés hors sites mais, à présent, les fournisseurs de clouds publics offrent des services du Cloud au sein des datacenters de leurs propres clients. Ceci contribue à rendre les notions de propriété et d’emplacement complètement dépassées.
Dès lors que les environnements sont découpés puis redistribués à l’usage de plusieurs clients, il s’agit là de nuages informatiques privés. Les clouds publics ne se distinguent plus par le fait qu’ils sont payants pour la bonne raison que certains fournisseurs offrent à leurs clients une utilisation gratuite. Les infrastructures informatiques des systèmes nus que les fournisseurs n’utilisent pas peuvent aussi être dissociées puis vendues sous la forme d’IaaS. Elles peuvent également être développées à l’intérieur d’une plateforme cédée sous la forme de PaaS.
Les Clouds privés
Ils se définissent, en principe, en tant qu’environnements dédiés à un utilisateur (ou un groupe) final et sont généralement réalisés derrière le pare-feu de cet utilisateur ou groupe. La totalité des clouds sont donc destinés à devenir privés du moment que l’infrastructure informatique subjacente est destinée à un unique client et comprend un accès isolé à 100 %.
Désormais, les clouds privés ne posent pas forcément leurs fondations sur une infrastructure informatique sur site. En effet, les entreprises les conçoivent à l’intérieur de data centers situés hors sites, loués à des fournisseurs. Ainsi, les règles qui se rapportent à la propriété et à l’emplacement n'ont plus cours.
Les Clouds hydrides
Leur fonctionnement est identique à celui d’un environnement unique conçu via divers environnements connectés à des LAN (réseaux locaux), des WAN (réseaux étendus), des VPN (réseaux privés virtuels) et/ou des API (applications programming interface).
Leurs caractéristiques sont complexes et les contraintes qui en découlent sont tributaires de l’utilisateur qui les détermine. Un informatique en cloud hybride peut comprendre, par exemple :
- 1 privé et 1 public au minimum,
- 2 privés au minimum,
- 2 publics au minimum,
- 1 environnement virtuel ou nu connecté à un cloud privé ou public au minimum.
A savoir : tout système informatique se transforme en cloud hybride. Quels sont les différents types de Cloud ? du moment que les applications sont déplaçables entre plusieurs environnements distincts restant connectés. Toutefois, certains de ces environnements doivent être alimentés par des ressources informatiques renforcées et aptes à évoluer suivant la demande. De plus, ces environnements doivent obligatoirement être traités à l’instar d’un environnement unique grâce à une plateforme de gestion et à une orchestration interne.
Multiclouds
Il s’agit là d’une approche qui se base sur divers services fournisseurs, publics ou privés. Les hybrides constituent des multiclouds mais ces derniers ne sont pas tous des hybrides. Les multiclouds sont susceptibles de devenir hybrides quand une forme d’orchestration ou d’intégration permet la connexion de plusieurs clouds.
Un environnement multicloud peut avoir une existence de façon intentionnelle (pour améliorer le contrôle des données sensibles ou l’espace de stockage) ou de manière involontaire (résultat du « shadow IT » en général). Dans ces deux cas de figure, les multiclouds sont adoptés, de plus en plus souvent, par des entreprises qui souhaitent améliorer leurs performances et leur sécurité grâce à une vaste palette d’environnements.
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