Face aux contraintes qui pèsent sur le salariat, de plus en plus de travailleurs se mettent à leur compte. Ils bénéficient ainsi d'horaires plus flexibles et peuvent conduire leur activité comme bon leur semble. Toutefois, si ce statut présente des intérêts incontestables, les travailleurs indépendants doivent également s'acquitter d'un certain nombre d'obligations comptables. Quelles sont-elles ?
Choisir le statut juridique adapté à votre activité
Tout freelance qui se lance dans une nouvelle activité doit créer un statut juridique. C'est lui qui le choisit. 4 options s'offrent à lui : l'entreprise individuelle, l’EIRL, l’EURL et la SASU. Chacun de ces statuts juridiques présente des particularités.
Pour les travailleurs indépendants qui débutent, leur choix se porte généralement sur l'entreprise individuelle. En effet, ce statut est peu coûteux et n'implique que peu de démarches administratives. En ce sens, l'entreprise individuelle est le statut juridique idéal pour commencer une nouvelle aventure.
Il est important de noter que le travailleur indépendant n'a pas besoin de constituer un capital minimum. À l'inverse, son patrimoine n'est pas à l'abri en cas de complications financières.
Tenir une comptabilité régulière et rigoureuse
Après avoir choisi son statut juridique, le freelance doit tenir établir un suivi rigoureux de ses comptes. En effet, il doit être en capacité de justifier de ses recettes et de ses achats.
Contrairement aux autres statuts, l'entreprise individuelle n'implique pas la tenue d'un grand livre comptable ou la production de comptes sur une base régulière. L'unique obligation à ce sujet est d'enregistrer rigoureusement, de manière chronologique, les recettes et les achats. Cet enregistrement doit être non modifiable.
Par ailleurs, le
micro-entrepreneur ou l'auto-entrepreneur doit avoir un compte bancaire dédié à
son activité, afin que ses finances personnelles et professionnelles soient séparées.
En outre, les factures doivent être émises en double exemplaire.
Quelles sont les obligations fiscales et déclaratives du travailleur indépendant ?
Dans le paragraphe
précédent nous avons évoqué l'obligation, pour le freelance, d'enregistrer
chronologiquement les achats et les recettes de son activité. Cette base lui
permet de déclarer son chiffre d'affaires à intervalles réguliers. Le
travailleur freelance peut le faire chaque mois ou chaque trimestre de
l'année civile selon sa préférence. À la suite de cette déclaration, il devra
s'acquitter de ses cotisations sociales, correspondant à un pourcentage de son
chiffre d'affaires, et, le cas échéant, de l'impôt sur le revenu.
La déclaration peut se
faire en ligne ou sur papier.
Faut-il se faire accompagner dans ces démarches ?
Lorsqu'on se lance dans
une activité indépendante, on peut se sentir seul et pris au dépourvu.
Cela n'empêche pas qu'on progresse rapidement, qu'on apprend à s'organiser et à
ne pas commettre deux fois les mêmes erreurs.
Dans un premier temps, il
peut être souhaitable d'essayer de faire les choses par soi-même pour gagner
en confiance et en autonomie, d'autant plus lorsqu'il s'agit de bien
enregistrer vos recettes et vos achats. Toutefois, si vous sentez à un moment
que vous avez besoin d'être conseillé et accompagné, ou que vous ne comprenez
pas certaines complexités inhérentes à votre statut, n'hésitez pas à vous
tourner vers des professionnels de la compatibilité. Ils pourront vous
aiguiller selon la nature de votre activité et vos besoins.
À ce titre, Livli
propose un service d'expert-comptable en ligne, qui permet de répondre à 100% des besoins des
auto entrepreneurs.
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