Le rêve de tout voyageur est de pouvoir vivre de ses découvertes. Chemin faisant, pays après pays, le road-tripeur acquis sans conteste de l’expérience et des connaissances. Mais peut-il s’en servir pour subvenir à ses besoins ? Vraisemblablement oui. Selon un sondage effectué sur des digital nomad en France, 27% vivent du tourisme, et par conséquent du voyage. (Source : kalagan.fr). L’aventure vous tente ? Suivez le guide.
Digital nomad et auto-entrepreneur, zoom sur ces statuts
Le digital nomad est un professionnel du digital qui voyage. Il est possible qu’il occupe un poste de salarié en télétravail, souvent spécifié comme "remote" sur les annonces de travail. Cependant, la grande majorité des digital nomad travaillent sous la casquette "freelance". Ils sont donc indépendant, à leur propre compte, ce qui leur confère une certaine liberté, mais également une rigueur d’organisation.
L’auto-entrepreneur est quand à lui un travailleur à son compte qui bénéficie d’un statut spécifique. Le statut d’auto-entrepreneur est en réalité, en 2019, nommé "micro-entreprise". Ce professionnel peut donc travailler d’où il veut car il n’est pas dépendant d’une société, si ce n’est sa propre société, au sein de laquelle il travaille seul. Libre à lui d’occuper l’espace de travail qui lui correspond : à son adresse personnelle, dans un espace de co-working, dans un café… Tout est possible !
Paperasse administrative spéciale digital nomad
Le digital nomad doit donc choisir son statut professionnel : salarié ou freelance ? Auto-entrepreneur ou viser plus grand, comme une SARL ? Une autre alternative est celle du portage salarial. Suivant le choix établit, le digital nomad est soumis à des contraintes administratives importantes. Et oui, s’il n’est pas salarié, c’est à lui de gérer toute la paperasse administrative : assurance professionnelle, édition des factures, cotisation URSSAF, mutuelle, assurance des outils de travail, compte bancaire dédié etc. Ces obligations propres à l’état de freelance sont abordé différemment par le digital nomad. Comment faire ?
S’il dispose d’une adresse postal et de quelqu’un qui puisse récupérer son courrier professionnel, c’est pratique. Autrement, le digital nomad peut retourner à son pied à terre régulièrement pour vérifier s’il n’a pas d’urgence administrative. Il est aussi possible d’avoir une adresse postale dans des associations comme la Croix rouge par exemple. Ces associations réceptionnent votre courrier et le conserve un temps donné si besoin ou bien reconduise le courrier à une autre adresse. Solution peu conciliante pour les adeptes du voyage longue durée, il peut tout à fait demander à tout recevoir par mail. Cependant, certaines entités administratives restent de la vieille école et ne communique leurs informations sensibles que par voie postale. A vous de voir, la solution qui vous correspond le mieux.
Ce qu’il faut retenir :
● Le digital nomad est souvent auto entrepreneur
● Comme l’indique en détail TRAVELSPRING, ce statut nécessite de l’organisation en amont du voyage
● Entourez-vous de personne de confiance dans votre pays d’origine pour se charger des urgences administratives
● Tenez-vous impérativement à jour des évolutions du statut dans votre pays
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