Il faut un petit moment pour comprendre le sens de cette citation.
C’est la même chose que de dire « Trop de cuisiniers gâchent le bouillon ».
Avez-vous compris le sens ces phrases ?
Cela signifie qu’avoir des instructions d’une seule personne, même si elles sont mauvaises, est préférable que d’avoir les instructions parfaites de deux personnes différentes qui, lorsqu'elles sont exécutées ensemble sans référence à l'autre, vont causer des dégâts.
C'est le principe du leadership. Il s’agit de maintenir un cap unique tout en étant cohérent dans la prise de ses décisions afin de créer un mouvement harmonieux pour aller de l’avant.
Les individus qui s’efforcent de devenir des leaders doivent être déterminés et focus sur leur objectif.
Le leadership peut être appris. Certaines personnes naissent certainement avec des compétences en leadership, mais cela n'est pas une condition préalable pour devenir un bon leader. Le plus important est votre dévouement à l’art de diriger.
Le leadership implique de comprendre comment influencer et contrôler le comportement des gens. Etre un chef n’est pas une simple question d’autorité ou d’avoir une voix grave et menaçante ou encore d’être grand. Gandhi lui-même ne possédait aucun de ces attributs, mais a réussi à diriger une nation et à inspirer des millions de personnes dans le monde entier. Parfois, le leadership n’est rien d’autre qu’un message suffisamment poignant pour être impactant sur un public réceptif à un moment opportun.
Au delà de tout tribut physique ou question morale, pour moi le leader signifie inspirer. Un bon chef d'entreprise inspire son personnel, c'est quelqu'un que l'on admire pour ses connaissances, son talent, ses capacités à manager ou d'autres aptitudes qui lui sont propres.
Fondamentalement, le leadership n'est ni bon ni mauvais car le monde a connu son lot de dictateurs leaders et charismatiques. Il fut un temps, le leadership reflétait le modèle militaire avec des individus mâles, puissants et dominants des soldats obéissants et disciplinés.
De nos jours, dans le monde de l’entreprise, la perception du leadership a quelque peu changé. Le leadership dans l’entreprise est beaucoup plus axé sur les connaissances. Ainsi, le plus petit employé peut finir par diriger efficacement un département d’une entreprise par le biais de ses idées innovantes. Toute personne ayant des connaissances utiles peut faire preuve de leadership. On appelle cela le leadership éclairé.
Dans d'autres situations, le leadership peut être consister comme prendre position pour un projet qui vous tient à coeur ou essayez de convaincre les collaborateurs de penser et agir différemment.
Source : officevibe.com
Plusieurs tentatives de définition du leadership ont été proposées. On peut le définir de diverses manières comme :
- « un processus d’influence sociale dans lequel une personne arrive à obtenir l'aide et le soutien d'autrui pour accomplir une tâche déterminée ».
- « créer un moyen d’inciter les individus de donner le meilleur d’eux même »
- « la capacité à intégrer et à optimiser avec succès les ressources disponibles au sein des services internes de l’entreprise et de l’environnement externe pour la réalisation des objectifs de l’entreprise »
- « la capacité des dirigeants à écouter, à observer, à utiliser leur expertise comme point de départ pour encourager le dialogue à tous les niveaux de la prise de décision, assurer la transparence dans la prise de décision pour exprimer clairement leurs valeurs et leurs visions, mais sans jamais les imposer ».
Toutes les définitions ci-dessus sont exactes et s’appliquent aux leaders qui évoluent dans le meilleur des mondes.
Mais qu'en est-il du leadership quand celui-ci tourne mal ?
Comprendre le côté obscur du leadership
Le côté obscur de tout individu, lorsqu'il n'est pas contrôlé, peut créer de la rigidité et une personnalité dysfonctionnelle qui étouffe la créativité, altère et détruit les relations.
Un dirigeant ayant de telles caractéristiques s’évertue à manipuler les personnes mêmes qu’il est censé inspirer.
En entreprise le leadership et l’autorité hiérarchique dans de mauvaise main, génèrent tout un panel de Managers déviants qu’il vous incombe d’identifier (et de neutraliser si possible). On retrouvera :
➤ Le leader compulsif
Les leaders compulsifs ont le sentiment qu'ils doivent tout faire eux-mêmes. Ils essaient de gérer chaque aspect de leurs affaires, refusant souvent de déléguer, et ne peuvent pas s'empêcher d’être partout. Comme ils ne font pas confiance aux autres, ils ne veulent laisser personne d’autre prendre des responsabilités, et par conséquent, ils limitent les croissances individuelles au sein de leur équipe.
Les leaders compulsifs ont beaucoup d'autres traits de personnalités. Ce sont des perfectionnistes qui doivent suivre des routines quotidiennes très rigides et systématisées. Ainsi, ils s’efforcent d’impressionner leurs supérieurs par leur zèle et leur efficacité, et recherchent en permanence le réconfort et l’approbation. Cela peut les amener à devenir des bourreaux de travail, et ils considèrent les personnes de leur équipe comme des incapables s’ils ne suivent pas le rythme. La spontanéité n’est pas encouragée et cela réduit à néant toute prise d’initiative et de créativité.
Malgré cette apparence de contrôle total, de tels dirigeants peuvent être sujets à des burnout pouvant être le résultat d’attentes irréalistes. Les leaders compulsifs sont susceptibles et sujets à des crises de colère s’ils perçoivent qu'ils perdent leur emprise sur les autres.
➤ Le leader narcissique
Les leaders narcissiques sont centrés sur eux-mêmes. La vie et le monde de l’entreprise tournent autour d'eux, et ils doivent être au centre de tout ce qui se passe. Alors ils exagèrent leurs propres mérites, ils vont essayer d'ignorer les mérites des autres, ou chercher à les dévaluer, parce que les réalisations des autres sont considérées comme une menace pour leur propre statut.
Le dirigeant narcissique ne peut tolérer la moindre critique ou le moindre désaccord. Et pour éviter toutes tentatives de rébellions qui saperaient leurs fantasmes, ils s’entourent d’arrivistes.
Dans la mesure du possible, ils essaieront d'utiliser les mérites des autres pour leur propre progrès. Leur propre égo implique qu'ils sont incapables de sympathiser avec les membres de leur équipe. Leur seul objectif est de recevoir des félicitations qui renforcent encore leur sentiment de grandeur. Une telle attitude résulte souvent d’un complexe d’infériorité profondément enraciné. Ainsi, peu importe ce qu’ils réalisent, cela ne leur suffira jamais. Certains leaders narcissiques acceptent d’être secondé par un compère, mais on s'attend à ce que cette personne ne soit qu’un suiveur, et ne serve qu'à mettre en valeur le leader narcissique.
Mais en fin de compte, ce type de dirigeant peut avoir beaucoup de succès si sa vision est cohérente et identique à celle de l’entreprise.
➤ Le leader paranoïaque
Les leaders paranoïaques sont exactement comme ils paraissent : paranoïaques. Ils considèrent donc que même les critiques les plus modérées sont des attaques personnelles. Ils sont sujets à des réactions excessives s'ils sentent qu'ils sont attaqués, en particulier devant d'autres personnes. Cela peut se manifester par une hostilité ouverte.
Cette attitude est le résultat d’un complexe d’infériorité qui perçoit même une critique constructive dans le mauvais sens. Les leaders paranoïaque seront réservés dans leur rapport avec les autres personnes parce qu’ils ne veulent pas en révéler trop sur eux-mêmes. Ils ont peur qu’en affichant leurs faiblesses, ils seront attaqués et leur position menacée. Ainsi, ils sont profondément méfiants envers les collègues qui ont le potentiel pour leur voler la vedette ou contester leur position.
Ce n'est pas toujours un trait totalement négatif, car une certaine paranoïa peut être une clé de succès dans le monde de l'entreprise. En effet, cela aide les dirigeants à rester sur leurs gardes et à se tenir toujours au courant des risques et opportunités de leur environnement interne et externe.
➤ Le leader codépendant
Les leaders codépendants n'aiment pas prendre les devants et cherchent plutôt à copier ce que les autres ont fait ou sont en train de faire. Ils évitent la confrontation et préfèrent éviter les problèmes que leur faire face. La planification n’est pas leur fort. Pour atteindre leurs objectifs, ils ont plutôt tendance à être dans la réaction plutôt que dans l’action.
Les leaders codépendants ne sont donc pas du tout des leaders. Ils sont réactionnaires et ont l'habitude de conserver des informations importantes pour eux parce qu'ils ne sont pas prêts à agir immédiatement. Cela peut clairement conduire à de mauvais résultats car tous les éléments pertinents ne seront pas connus des collaborateurs.
Ce type de leader évite la confrontation et est donc susceptible d’accepter une charge de travail plus importante plutôt que de répondre négativement à toute demande. Ils sont également enclins à accepter d’être blâmés pour des situations qu'ils n'ont pas causées.
Le leader passif-agressif
Les leaders passifs-agressifs ont le sentiment qu’ils ont besoin de tout contrôler, et quand ils ne le peuvent pas, ils causent des problèmes à ceux qui ont le contrôle. Cependant, ils sont sournois dans leurs stratagèmes, et sont très difficiles à attraper. Leurs principales caractéristiques sont qu’ils peuvent être têtu, volontairement inefficaces, plaintifs (en privé) et ils répondent aux demandes qui leur sont faites par la procrastination.
Généralement, s’ils sentent qu’ils ne sont pas fermement aux commandes, ils se lèvent et quittent le projet.
Ce type de leader a deux vitesses : à pleine vitesse et en arrêt.
Quand la situation ne va pas dans leur sens, ils s’adonnent aux commérages, poignardent par derrière et causent délibérément des retards. Ils se justifient en prétendant avoir mal interprété les directives. Les leaders passifs-agressifs utilisent n'importe quelle excuse pour dominer et reprendre le contrôle de la situation. Ils peuvent feindre de courtes crises de tristesse ou de colère pour regagner un peu de contrôle.
Collaborer avec des leaders passifs-agressifs est donc épuisant, frustrant et sape votre énergie.
Source : officevibe.com
Comment diriger et influencer les gens
Diriger des individus n'a rien à voir avec leur gestion. Trop de personnes essaient de micro-gérer leur personnel, tout en oubliant de les diriger efficacement.
Si vous voulez devenir un leader fort, vous devez donner l'exemple pour gagner leur respect et créer des collaborateurs fidèles qui déplaceraient des montagnes pour vous plaire.
À l’inverse, un responsable qui se cache derrière la porte fermée de son bureau et donne des ordres à tout-va, va gagner beaucoup moins de respect de ses subordonnés.
En fin de compte, le succès de toute entreprise est entre les mains de ses employés et NON PAS de ses dirigeants. La responsabilité d'un leader est d'organiser et de gérer les processus de l'entreprise, processus permettant de mener à bien les projets par les employés.
Si votre personnel est mécontent, cela se traduira rapidement par un manque de productivité. Cela va influencer négativement vos résultats, alimenter les commérages et engendrer plus de plaintes des clients. C'est contre-productif pour votre entreprise.
➤ Tout est une question de relations
Aucune entreprise ne peut fonctionner très longtemps sans la coopération de ses employés. Malheureusement, dans toutes les entreprises il existe différents niveaux de statut et de fonction au sein de l’équipe, ce qui peut entraîner des conflits d’ententes si cela n’est pas géré correctement. Un leader doit être capable d’harmoniser les relations dans son équipe.
La plupart des employés travaillent pour gagner de l’argent et non pas parce qu’ils aiment travailler de 8 à 19 heures. Pour cette raison, il faut s’efforcer d’établir des relations saines sur le lieu de travail autrement cela peut devenir intenable pour tout le monde et la productivité va baisser.
Les leaders doivent faire en sorte que leur équipe fonctionne de manière positive, avec coopération et le respect. Ainsi, tout le monde travaille pour le bien commun et pour un objectif commun. Cela exige des relations qui reposent sur une compréhension des besoins de chacun. Ce n'est pas différent de la façon dont les choses devraient être à la maison. Aucune relation ne durera très longtemps s'il y existe le sentiment que l'une ou les deux parties sont égoïstes.
Le moyen le plus efficace de comprendre ce que ressentent les autres est d’écouter ce qu’ils ont à dire. Cela doit être fait sans jugement. Très souvent, le personnel a les mêmes objectifs que les dirigeants, mais ils souhaitent simplement être considérés et ne pas être vus comme des automates sans aucune créativité.
➤ Des relations de qualité sur le lieu de travail rendent les gens heureux.
L'une des principales raisons pour lesquelles les employés quittent une entreprise est en raison des conflits avec les dirigeants ou d'autres collègues.
Les dirigeants doivent veiller à créer les conditions nécessaires à la compréhension au sein de leur équipe, ce qui implique de poser des questions.
Ne pensez pas que votre équipe va simplement exprimer ses sentiments. Il faut leur poser la question car beaucoup de gens ne se sentent pas à leur place mais n’en parleront pas, à moins que cela ne leur soit spécifiquement demandé.
L'écoute doit être faite avec attention, sans regarder votre montre toutes les deux minutes et sans avoir l'air ennuyé. Cela signifie que vous devez écouter sans interrompre ni bouger, et avec la bonne expression faciale. Votre expression faciale devra être authentique ou vous serez démasqué très rapidement et la situation deviendra pire qu’avant car vous deviendrez un leader hypocrite.
Une excellente façon de favoriser des relations saines avec votre équipe est de rencontrer les membres de manière plus insolite à des occasions régulières. Certaines entreprises choisissent d’organiser pour leur personnel des événements team building tandis que d'autres entreprises préfèrent organiser un barbecue mensuel ou des voyages d'une semaine.
Quoi que vous choisissiez, la clé consiste à donner à votre équipe une chance de se connectez à vous, loin du quotidien.
Construire des relations efficaces signifie qu'aucune des parties ne doit être fermée. En tant que leader, vous ne pouvez pas vous attendre à ce que les gens comprennent exactement ce que vous voulez et pourquoi vous le voulez. Parfois, c'est ce manque de compréhension qui pose problème. Autant que possible vous devez faire de la pédagogie et ne pas hésiter à réexpliquer votre projet plusieurs fois. Dans la mesure du possible, votre équipe devrait être en phase avec vos objectifs et comprendre comment leurs actions contribuent à atteindre ce résultat. Les êtres humains sont curieux et fonctionnent mieux quand ils ne sont pas volontairement gardés dans le flou total.
➤ Le respect est l'ingrédient clé de toute bonne relation .
Le respect de soi-même ainsi que le respect des autres, l'écoute et la compréhension sont les manières à utiliser pour montrer que vous respectez la personne à qui vous parlez. Juger rapidement sur des idées préconçues ou des préjugés sont à l'opposé du respect.
Sachez que tout le monde ne peut pas répondre de manière parfaite à tout ce qui est demandé sur le lieu de travail. Bien que vous ne deviez pas être l’épaule permanente sur laquelle il faut pleurer, il est important d’accepter que votre équipe est composée d'individus dont le travail peut ne pas être aussi parfait que leurs plaisanteries à la pause-café.
La création de relations de travail saines est un objectif crucial, mais le dirigeant intelligent doit toujours garder à l'esprit que dans une entreprise, les conflits sont inévitables et doivent être gérés, plutôt que d'être ignorés pour sauvegarder la productivité.
Les relations ne peuvent jamais s'améliorer d’elles-mêmes à moins que les problèmes ne soient identifiés et confrontés.
Les différences entre les personnes sont inévitables et les identifier peut générer des idées intéressantes.
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Les clés du succès dans les relations de travail
1. Valoriser la relation en mettant en avant les qualités de l’autre.
2. Écouter efficacement sans juger : favoriser la réciprocité, la compréhension et le respect mutuel.
3. Avoir des discussions informelles : discuter autour d’un café peut encourager un échange plus sincère que de se rencontrer officiellement dans un bureau.
4. Créer une culture ouverte : votre équipe doit savoir qu’elle peut parler librement, peu importe si c’est pour exprimer le bonheur, la colère, l’irritation, la tristesse ou la peur. Les sentiments négatifs qui s’accumulent causent des problèmes importants.
➤ Changer les mentalités en responsabilisant les autres
Le leader doit assumer la responsabilité de la performance de son équipe, ce qui signifie qu'il doit s’assurer que l’organisation de son équipe est optimale. Bien qu’il est utile d’organiser des séances de brainstorming avec les membres de l’équipe pour échanger quelques idées, les objectifs primordiaux que l’équipe doit atteindre sont le plus souvent fixés par le leader.
Le défi consiste donc à amener l’équipe « à s’associer » aux objectifs fixés, même lorsque certains membres de l’équipe peuvent être totalement en désaccord avec ces objectifs.
Pour qu'une équipe puisse travailler efficacement, ses membres (en particulier les plus gradés) doivent avoir le sentiment de contribuer davantage à l’effort commun. Ils peuvent apprécier un certain degré de prise de décision.
Cela représente un défi pour le dirigeant qui doit garder le contrôle et faire en sorte que l’équipe se sente impliquée et motivée. Alors pour provoquer une réponse positive en eux il doit responsabiliser son équipe, dans la mesure du possible. Le leader doit être capable de créer le sentiment que chacun contribue activement et de manière réelle au résultat global du projet. Cela peut impliquer de faire appel à des suggestions, solliciter les opinions et les meilleures idées de l’équipe. Ou vous pouvez les informer que vos destins sont partagés et que la pérennité de vos postes sont liées au succès du projet. Il peut être également intéressant de faire comprendre à un employé qu'il travaille pour lui-même et sa famille, et pas seulement pour une entreprise.
Cependant, faire adhérer les autres ne signifie pas simplement employer des tactiques de persuasions. Cela peut aussi signifier démontrer des qualités de leadership qui inspirent les autres à agir de leur mieux, peu importe ce qui leur est demandé.
De telles qualités de leadership sont évidentes dans les forces armées, où vous risquez d'être tué. Les soldats sont galvanisés par leurs chefs qui n’hésitent pas à aller au front en première ligne et qui par cela donne l'exemple.
Parfois, pour faire adhérer les autres, il s’agit simplement d’être un être humain admirable et inspirant. Bien sûr, certains sont nés avec plus de qualités que d'autres mais nous pouvons tous nous efforcer de donner l'exemple, pour que les autres se sentent en mesure de faire également de grandes choses.
Comment tirer le maximum de votre équipe ?
➤ Commencez dès le recrutement
Quand un nouveau collaborateur rejoint votre équipe, donnez-lui le temps de s’acclimater pleinement à votre entreprise. Plus vite ils s’acclimateront, plus vite vous pourrez commencer à récolter les fruits de votre recrutement.
➤ Créez des attentes
Aussi étrange que cela puisse paraître, quelque fois, certains employés n’ont pas une idée précise de leur rôle dans l’équipe. Cette confusion peut engendrer des conflits, voire des omissions de tâches. C'est clairement mauvais pour la productivité. Votre équipe a besoin de connaître son travail et ses responsabilités.
➤ Donnez de la liberté
Donner de l’autonomie à son équipe c’est pouvoir compter sur leur travail sans avoir à passer au-dessus de leur épaule toutes les 15 minutes pour vérifier qu'ils travaillent. Si vous voulez que les membres du personnel s'épanouissent, ils doivent travailler sans avoir le sentiment d’être épié. Bien sûr, vous devez garder un œil vigilant, mais il existe un juste milieu où ils savent que vous leur faites confiance. Votre équipe est plus susceptible de sur-performer s’ils se sentent bien dans ce qu’ils font. Un personnel motivé travaille mieux !
➤ Communiquez constamment
L'argent n'est souvent pas le principal facteur de motivation. Les employés veulent savoir avant tout ce qu'on attend d'eux et être valorisés. Une communication efficace est le moteur de toute organisation, quelle que soit sa taille. Cela peut vouloir dire faire des discussions en face à face ou laisser des notes épinglées sur un tableau. Si votre équipe est constamment informée, alors vous êtes un chef efficace. Essayez de demander à votre équipe comment ils préfèrent la communication. Cela aide à les responsabiliser.
Il peut arriver qu’il y ait une intention sincère d’améliorer la communication, et tout est bon pour cela : notes d’équipe, bulletins d’information, intranet, etc.
➤ Être honnête
La communication n’est pas très efficace si votre équipe pense que vous lui cachez des choses. Les mauvaises nouvelles circulent vite en entreprise et penser que les informations sont cloisonnées est une erreur. Les membres de votre équipe peuvent se sentir insultés et ne plus croire ce que vous leur dites si vous leur cachez un élément important de l’entreprise. Cela ne veut pas dire communiquer sur chaque potin mais cela signifie garder votre équipe au courant de tout ce qui les concerne.
➤ Organisez des réunions
Une réunion efficace est un outil essentiel pour améliorer les performances. Les membres de votre équipe ont tous des rôles spécifiques. Votre aperçu du projet est peut-être le plus global, mais il peut y avoir des membres de l'équipe dont les connaissances spécifiques sont supérieures aux vôtres. Demander leur avis n’est pas un signe de faiblesse, cela a du sens, et sert à responsabiliser ces membres de l'équipe. Tirer le meilleur parti de votre équipe est très efficace et cela témoigne de votre respect pour eux.
➤ Encouragez les formations
La formation est une opportunité si elle est pertinente pour les membres de l’équipe. Vous êtes assuré de fidéliser le personnel en l’envoyant suivre des formations en rapport avec leur rôle.
Se former juste pour se former est contre-productif, vous devez demander : la formation aidera-t-elle à améliorer l’activité ? Est-elle adapté aux priorités de l'entreprise ? Qui sont les personnes les plus aptes à recevoir une formation ? Comment puis-je mesurer toute amélioration ?
La formation doit être organisée et dispensée efficacement, sinon vous ne devez pas vous y engager. Assurez-vous que les priorités attendues sont respectées. Ensuite, réfléchissez à comment cela peut aider individuellement chaque membre de l'équipe dans leur développement personnel. La formation peut être une aide réelle vers l'amélioration des performances et de la motivation en interne.
Une fois la formation terminée, essayez d’évaluer sa valeur en termes d’améliorations visible ? Si vous évaluez que cela a été positif, vous pouvez juger utile d’investir davantage dans la formation de votre personnel.
Les entreprises de toutes tailles investissent dans leurs employés grâce à une formation efficace. Le personnel est votre atout le plus précieux et leur performance a un impact direct sur les résultats de la société.
➤ Évaluations du personnel
Toutes les entreprises devraient examiner régulièrement les performances de leur personnel. Mais pour la plupart d’entre-elles, il n’existe aucun système en place pour évaluer le personnel de façon régulière, les traces papier sont utilisés uniquement pour exprimer des plaintes. De plus l’évaluateur n’est pas toujours formé à l’évaluation, les résultats ne sont donc pas fiables et il n'y a pas de suivi donc pas de visibilité sur les améliorations.
10 façons d'être un meilleur chef
1. Demandez à être jugé
Découvrir ce que les autres pensent de vos compétences en leadership peut réellement vous aider à vous améliorer. Les dirigeants sont habitués à évaluer les autres mais ont des difficultés à s’auto-évaluer. Demander à une équipe d’évaluer son chef est la meilleure source de remarques car ils sont les premières cibles de votre management. Pour encourager les retours sincères, l’anonymat doit être de mise, autrement, votre personnel craindra que vous n’utilisiez leurs remarques contre eux ou que vous deveniez rancunier. Si vous avez créé un environnement de confiance et ouvert, cela ne devrait pas être un problème.
2. Ne pas abuser de votre pouvoir
Si le personnel se demande pourquoi certaines choses sont faites ou ne comprennent pas la logique de vos décisions, ne l’ignorez pas. Votre équipe doit se sentir responsabilisée, ne serait-ce qu'en prenant le temps d’expliquer la raison de toute décision prise. Votre équipe doit être de votre côté. Cela ne se produira pas si vous leur dites uniquement que la décision est la bonne parce que vous êtes le patron. Votre personnel peut ne pas être d’accord mais il doit comprendre la logique de vos décisions.
3. Votre équipe est intelligente et fiable
Votre équipe devrait être autorisée à prendre des décisions. La confiance est vitale. Si vous ne pouvez pas faire confiance aux gens pour faire leur travail alors c’est que vous travaillez avec les mauvaises personnes ou que vous ne les gérez pas correctement. Laissez-les faire ce qu'ils ont à faire sans regarder par-dessus leurs épaules toutes les 15 minutes en leur demandant ce qu'ils font de leur temps.
4. Écoutez
L'écoute de votre équipe est l'une des plus grandes compétences en leadership. L’écoute doit être véritablement intéressée, empathique et soucieuse de savoir ce qui se passe. Tous les grands leaders ont de grandes compétences en communication, ainsi, tous les membres malheureux de l'équipe et leurs problèmes peuvent exister. Créez un environnement où les problèmes peuvent être discuté afin que des solutions puissent être trouvées.
5. Cessez d'être un expert en tout
Les leaders obtiennent souvent leurs postes en maîtrisant un domaine d’expertise. Ils pensent qu’il faut toujours avoir une opinion sur tout, qu'il vaut mieux dire à quelqu'un quoi faire, ou même le faire eux-mêmes, plutôt que de donner à leur équipe la possibilité de développer leurs propres solutions, et donc exercer leur créativité.
6. Soyez constructif
La négativité engendre la négativité. Votre façon de communiquer a un impact sur votre équipe, dans son ensemble et individuellement. Les dirigeants doivent faire des critiques, mais cela doit être des critiques constructives.
7. Jugez votre propre réussite à la lueur de l’aide que vous apportez
Le vrai succès d’un dirigeant se mesure au succès des personnes qui travaillent pour lui. Vous ne pouvez pas diriger avec succès une équipe défaillante, tout comme vous ne pouvez pas être le brillant général d'une armée vaincue. Votre objectif doit toujours être de construire les compétences de l’équipe tout en éliminant les obstacles sur leur chemin.
8. Ne soyez pas narcissique
Rien n’est plus agaçant pour les membres de l’équipe que d’avoir un chef qui prend des décisions en fonction de la façon dont cela va le faire apparaître aux yeux de ses supérieurs.
L'intégrité est une compétence clé du leader. L’intégrité consiste à faire ce qui est juste sans se soucier d’obtenir des louanges.
9. Ayez le sens de l'humour
Les employés travaillent mieux quand ils s'amusent. Le travail lui-même peut être austère mais l'environnement de travail n'a pas besoin de l'être. Étouffer le plaisir signifie aussi étouffer la créativité. Le personnel adore quand le chef se joint à eux et s'amuse. Cela ne doit pas créer une atmosphère désinvolte, au contraire, il s’agit d’un principe pour consolider l’équipe.
10. Ne soyez pas trop distant
Sans révéler vos secrets les plus profonds, il est possible de montrer une attitude plus humaine. Si le respect mutuel existe, cela ne doit pas être considéré comme une vulnérabilité, mais plutôt comme un signe que vous êtes un être humain sensible, tout comme les membres de votre équipe. Vous bâtissez ainsi les véritables fondements d'un bon leadership autour de la confiance et du respect.
La capacité à diriger les individus d'une manière humaine est nécessaire pour grandir avec votre équipe.
Sun Tzu, au 5ème siècle avant JC a écrit dans l’Art de la guerre : « Ce qui permet au sage souverain et au bon général de conquérir des terres au-delà de ce que peuvent faire les hommes ordinaires est la capacité de prédire ».
Il s’agit ici des attributs d'un grand leader. Quel que soit le nombre de compétences en gestion et en ressources humaines que possède le chef d’entreprise, il peut être menacé s’il ne peut pas anticiper les effets des actions qu’il a mis en place. C’est là que le véritable leader revendique véritablement son titre.
Par ailleurs, comme le dit Sun Tzu : « Certains dirigeants sont généreux et ne peuvent pas utiliser leurs hommes. Ils aiment leurs hommes à tel point qu’ils ne peuvent pas les commander… Ces chefs créent des enfants gâtés. Leurs soldats sont inutiles ».
Ce que Sun Tzu veut dire ici c’est que le leader moderne peut échouer dans sa capacité à diriger faute de courage et de familiarité excessive avec son équipe.
Diriger des personnes est l'une des choses les plus enrichissantes que vous pouvez faire aujourd'hui. Faites le mal, et cela peut rapidement devenir un cauchemar dont vous ne pourrez pas vous réveiller.
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