Bien souvent les petites entreprises sont confrontées à de nombreux problèmes intrinsèques liés à leur domaine d’activité qui influencent leur retour sur investissement. Un environnement très concurrentiel, une incertitude forte du marché, des besoins en financement constant ou des ventes stagnantes. Toutes ces variables incitent les chefs d’entreprises et autres collaborateurs d’entreprises à agir très vite sur les marchés et d’endosser plusieurs rôles afin de vendre rapidement leurs produits. Ces situations inconfortables pour l’entreprise génèrent une urgence qui va freiner le temps consacré à la réflexion et poussent les entreprises à commettre systématiquement de nombreuses erreurs que je vais vous révéler dans les lignes suivantes.
4 causes d'échecs d'entreprise durant phase de vente
1. 1ere Cause d'échec de votre entreprise : Se focaliser uniquement sur l’obtention de gros clients
A votre avis, combien de temps une entreprise doit-elle dédier à la prospection ?
La réponse dépend de plusieurs critères :
1- Du taux de transformation du prospect en client (qui dépend de la difficulté de prise de contacts, négociations et signatures ainsi que du niveau d’ouverture du client, de ses disponibilités et des priorités du prospect.
2- Du délai de transformation.
3- Du nombre de visites et réunions ou de prises de contact avec votre cible.
4- Du nombre de jours terrains dont disposent les équipes commerciales.
Si vos objectifs annuels sont d’obtenir 25 nouveaux clients dans un secteur donné où le taux de transformation moyen du prospect est de 25% (ce qui est un taux relativement bon) et qu’il faut en moyenne 4 visites pour atteindre la signature d’un contrat, alors il vous faudra 400 visites/an minimum dédiées à la prospection pour tenir vos engagements et ouvrir 25 nouveaux comptes. Sachant que ce temps peut être rallongé par des négociations qui s’éternisent (car une petite entreprise ne peux être en position de force face à un gros clients).
A cela s’ajoute que les gros clients sont régulièrement courtisées par les concurrents. Alors avant de vous lancer dans la conquête de clients, vous devez être sûr de votre valeur ajoutée, avoir des références et vous armer de beaucoup d’énergie. Vous noterez qu'un gros client c'est beaucoup de personnes à convaincre au sein de la structure (ces processus multiples de validation vont créer de l'inertie) ; un cahier des charges précis, peu flexible et des deadline très serrées ; une impossibilité à négocier les délais de paiement car ceux-ci sont identiques pour tous les fournisseurs. Si vous avez besoin de plus de flexibilité, je vous conseille de vous rapprocher plutôt des petites entreprises.
2. 2ème Cause d'échec de votre entreprise : Ne pas avoir de plan d’action commerciale
Avoir un plan de vente peut améliorer de 24 à de 30% vos ventes.
Le plan de vente permet de rationaliser et d’objectiver les efforts de ventes. L'outil d’aide à la vente indispensable est le CRM (logiciel de relation client) qui permet de dégager des catégories de clients plus ou moins stratégiques. Les commerciaux peuvent par exemple visiter une fois par trimestre (selon méthode ABC) :
- les profils A, soit les 20 % de clients qui génèrent 80 % du CA (gros clients)
- et les profils B, soit les 30 % des clients qui génèrent 15 % du CA (clients moyens)
- Une fois par an les profils C (soit 50 % des clients qui génèrent 5 % du CA (petits clients)
Cette segmentation détermine la force et le rythme des actions de ventes à détailler dans votre plan d’action commerciale en indiquant les dates des opérations, le type de sollicitations (e-mailing, phoning, le temps alloué à chaque prospect...), le nom des vendeurs impliqués et le coût estimé.
3. 3ème Cause d'échec de votre entreprise : Ne pas diversifier vos produits et services
Tous les prospects n’ont pas les moyens d’investir dans des produits coûteux ni la volonté de miser sur des produits dont la valeur ajoutée est un point d’interrogation. Afin d’éviter de perdre ces ventes vous pouvez proposer :
- Plusieurs versions de votre produit ou service : une version d’essai ou light (version limitée, moins de fonctionnalités, moins de services, temps d’utilisation limité...) et une version normale. Développer une version premium afin de satisfaire les clients qui sont prêts à payer un prix plus élevé afin d’avoir plus de service (aide à la mise à œuvre, maintenance, garanties, service après ventes, hotline, solutions clés en main, etc.).
- Proposer une réduction du prix limité dans le temps.
- Créer des Bundle avec des produits complémentaires : un Bundle de vos produits ou le produit d’un partenaire.
4. 4ème Cause d'échec de votre entreprise : Agir seul
Certaines dépenses sont difficilement accessibles pour une petite entreprise seule. La mise en place de partenariats avec une PME proposant des produits complémentaires peut permettre de partager les coûts de participation à de grands salons professionnels, de publicité dans les magazines spécialisés, d’achats de matériel chez un même fournisseur, articles de newsletters, etc.
D’autres actions peuvent être envisagées telles que les recommandations croisées (témoignages), des échanges de visibilité sur les sites internet, campagne d’emaling sur les bases clients respectives, faire une offre commune via les distributeurs, etc.
Il existe évidemment de nombreuses autres erreurs que commettent les entreprises lors de leur phase de vente mais j'ai souhaité souligner celles-ci car si elles sont évidentes et même en toutes connaissances de causes, ces erreurs seront reproduites, encore et encore, j'en prends le parie.
Maintenant, j'aimerais aborder un autre type d'erreurs d'entreprises encore plus fatal que les 4 erreurs précédentes.
Les 9 erreurs suivantes peuvent vraiment être fatales pour votre entreprise.
9 erreurs juridiques qui peuvent vous coûter votre entreprise
Pouvez-vous vraiment pensé à tout ? Non bien sûr.
Cependant, vous devriez vous méfier de ces 9 pièges juridiques. Certes, vos produits ou services sont importants mais il y a beaucoup d'autres choses qui ont également une grande importance pour vous et qui pourrait mener à l’échec de votre entreprise si vous tombez dans ces pièges juridiques.
5. Erreur juridique d’entreprise 1 : Choisir la mauvaise forme de la société
Le choix de forme juridique pour votre entreprise doit être déterminé avant même de lancer votre entreprise. Vous devez être absolument certain que vous faites le bon choix pour votre entreprise. Par exemple, une SAS devrait toujours être choisie pour les fondateurs d’une startup. Surtout, vous devriez noter que pour cette forme juridique il n’y a pas d’apport minimum en capital, et la responsabilité des associés est limitée au montant apporté. Anticipez également le besoin futur de faire rentrer des actionnaires à votre capital ou des associés.
Une SARL pourrait vous poser des problèmes si vous souhaitez apporter des marques, brevets ou droits d'auteur ultérieurement à la création de la société.
Si votre activité est risquée, évitez les formes juridiques qui engagent votre responsabilité comme les entreprises individuelles où vous votre patrimoine est fusionné avec celui de votre entreprise. Dans le pire des cas, cela peut non seulement vous coûter votre entreprise, mais aussi vous conduire à une insolvabilité de votre compte en banque.
6. Erreur juridique d’entreprise 2 : Ne pas vérifier votre nom de marque
En particulier pour une création d‘entreprise, un nom de produit ou un nom d’entreprise peut représenter un atout commercial important.
Par conséquent, il est très important pour vous de vérifier à l’avance que vous respectez les lois en vigueur. Pour cela, vous devez vérifier que le nom de votre entreprise ou de votre produit, n‘est pas déjà utilisé par quelqu'un d'autre car cela pourrait vous coûter cher. S’il s’agit d’un différend relatif à une marque, cela vous créera non seulement des dommages financiers importants mais aussi vous causer de gros dégâts d'images pouvant signifier la fin de vos activités.
Par conséquent, il est très important pour vous de vérifier à l’avance que vous respectez les lois en vigueur. Pour cela, vous devez vérifier que le nom de votre entreprise ou de votre produit, n‘est pas déjà utilisé par quelqu'un d'autre car cela pourrait vous coûter cher. S’il s’agit d’un différend relatif à une marque, cela vous créera non seulement des dommages financiers importants mais aussi vous causer de gros dégâts d'images pouvant signifier la fin de vos activités.
Cela pourrait être dramatique : à savoir que si vous perdez un litige avec une marque, cela peut vous coûter jusqu'à 300 000 euros.
Toutes utilisations, reproductions et d’imitations d’une marque déposée vous met en situation de délit, puni d’un maximum de 3 ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende. Donc faites attention à ce que vous faites !
En outre, il y aurait aussi d'autres types indemnisation que le détenteur d’une marque pourrait faire valoir à votre encontre.
Par conséquent, vous ne devez pas vous fier uniquement à vos propres recherches sur les droits de marque, mais vous devez également contacter un avocat spécialisé en marques. Même si ce service est associé à une dépense financière plutôt importante, il vous évitera des coûts imprévus qui en cas de litige sont beaucoup plus élevés.
7. Erreur d’entreprise 3 : les droits de propriété des collaborateurs ne sont pas transférés à votre entreprise
Cette erreur est commise par de nombreux créateurs d’entreprises. Vous faites appel à des associés créateurs, des graphistes qui conçoivent un logo, des vidéos ou des innovations. Par conséquent, vous devez transférer ces droits dès que possible et obtenir l’exclusivité de ces créations pour votre entreprise.
Imaginez la situation suivante :
Vous avez lancé une entreprise avec un ou plusieurs partenaires. L'un d'entre eux a inventé ou développé quelque chose pour vous. Mais un jour vous vous disputez et vous séparez. Votre ancien partenaire peut partir avec ses créations car les droits de propriété n'ont tout simplement pas été transférés à votre entreprise.
Cette erreur juridique peut vous coûter votre entreprise et cela pourrait arrêter la vente de vos produits, s’il s’agit d’une innovation essentielle à votre entreprise.
Vous avez lancé une entreprise avec un ou plusieurs partenaires. L'un d'entre eux a inventé ou développé quelque chose pour vous. Mais un jour vous vous disputez et vous séparez. Votre ancien partenaire peut partir avec ses créations car les droits de propriété n'ont tout simplement pas été transférés à votre entreprise.
Cette erreur juridique peut vous coûter votre entreprise et cela pourrait arrêter la vente de vos produits, s’il s’agit d’une innovation essentielle à votre entreprise.
8. Erreur d’entreprise 4 : le pacte d'actionnaires n’est pas clair
Sachez qu'avec les SA et SAS, il y a toujours des litiges. La raison en est souvent que ces sociétés ont été créées uniquement avec un contrat type déjà structuré. Donc, pour éliminer tous risque de problèmes, vous devez vous assurer que des règles claires et personnalisées seront inscrites dans le contrat des associés. Voici quelques exemples de questions à se poser :
- Quels services doivent être fournis par chaque actionnaire ?
- Quelle est la procédure si un ou plusieurs actionnaires quittent l’entreprise ?
- Existe-t-il des obligations de confidentialité et à quoi ressemblent-elles réellement ?
- Quelle est la participation des actionnaires dans les profits et les pertes de l’entreprise ?
De cette façon, vous pouvez vous protéger contre les litiges futurs et protéger votre capital social et votre entreprise.
9. Erreur d’entreprise 5 : violations de la politique de confidentialité
Selon les statistiques, environ 80% des entreprises nouvellement créées ne respectent pas les politiques de confidentialité existantes.
Ce problème est devenu encore plus grave depuis l’entrée en vigueur de la réglementation RGPD le 25 mai 2018. Si votre entreprise ne respecte pas cette loi, cela peut entraîner une amende élevée portant jusqu’à 4% du chiffre d’affaire. Alors, soyez attentif à la manipulation correcte des données des clients et évitez de mettre votre entreprise en situation d’échec.
10. Erreur d’entreprise 6 : Utilisation illégal d’un logiciel
Cela est particulièrement vrai avec les logiciels open source qui peuvent être téléchargées gratuitement. Mais cela ne signifie pas que vous pouvez les utiliser sans licence. Souvent, ces solutions gratuites ont des conditions d'utilisation spécifiques que vous devez suivre. Ce serait dangereux d’intégrer ces logiciels dans vos produits ou service sans vérifier ces conditions d’utilisation. Les violations d’un logiciel peuvent donc vous coûter cher.
11. Erreur d'entreprise 7 : Inclure trop d'investisseurs au début
La recherche de fonds est généralement une phase très importante pour vous en tant que créateur d'entreprise. Mais vous ne devriez pas faire l'erreur d’avoir de nombreux investisseurs au début.
Si vous faites entrer de nombreux business angels au capital de votre entreprise en leur conférant des actions, vous ne devez pas oublier qu’à chaque action que vous donnez à un actionnaire, vous lui donnez du pouvoir.
Cela peut rapidement conduire à un blocage des décisions importantes, si un actionnaire égoïste veut tirer le meilleur profit pour lui-même. Dans le pire des cas, cette erreur juridique peut paralyser momentanément votre entreprise, voire réduire durablement sa croissance.
Si vous faites entrer de nombreux business angels au capital de votre entreprise en leur conférant des actions, vous ne devez pas oublier qu’à chaque action que vous donnez à un actionnaire, vous lui donnez du pouvoir.
Cela peut rapidement conduire à un blocage des décisions importantes, si un actionnaire égoïste veut tirer le meilleur profit pour lui-même. Dans le pire des cas, cette erreur juridique peut paralyser momentanément votre entreprise, voire réduire durablement sa croissance.
12. Erreur d’entreprise 8 : vous oubliez les cotisations de sécurité sociale
Lors du lancement d'une entreprise, il est important de toujours préciser le salaire du responsable. Beaucoup de personnes oublient que plus vous vous accordez un salaire élevé, plus les montants de sécurité sociale sont élevés. Si vous ne faites pas attention à cela, le bureau des impôts peut vous redresser et réclamer les paiements non réglés. C’est pourquoi, de nombreux gérants d’entreprises s’accordent un salaire minimum (en général le SMIC) afin de payer le moins de charge possible sur leur rémunération. Si vous n'êtes pas certain des cotisations qui doivent être payées, je vous recommande de contacter un juriste qui vous aidera à éviter cette erreur d’entreprise.
13. Erreur d’entreprise 9 : la demande d'insolvabilité est déposée trop tard
J’espère que cela ne vous arrivera pas mais vous ne devez pas fermer les yeux sur cette éventualité qui qui peut arriver plus vite que prévu. Très souvent, ce qui peut arriver alors, c'est que vous fassiez une déclaration tardive de faillite.
Il arrive souvent que l'on veuille à tout prix sauver son entreprise, de ne pas baisser les bras et tenter par tous les moyens de sauver son entreprise. Poursuivre son activité alors que la l’entreprise ne peut plus faire face à ses dettes est une faute, qui peut vous amener à rembourser les dettes de votre entreprise en liquidation.
Il arrive souvent que l'on veuille à tout prix sauver son entreprise, de ne pas baisser les bras et tenter par tous les moyens de sauver son entreprise. Poursuivre son activité alors que la l’entreprise ne peut plus faire face à ses dettes est une faute, qui peut vous amener à rembourser les dettes de votre entreprise en liquidation.
Des sanctions peuvent même être demandées contre le dirigeant qui n’a pas déclaré sous 45 jours au tribunal de commerce, l'état de cessation de paiement de son entreprise.
Les erreurs commerciales et juridiques ne sont pas les seuls causes d'échecs d'entreprises. Certaines erreurs d'entreprises sont la conséquence du comportement du dirigeant de l'entreprise lui-même.
Les erreurs commerciales et juridiques ne sont pas les seuls causes d'échecs d'entreprises. Certaines erreurs d'entreprises sont la conséquence du comportement du dirigeant de l'entreprise lui-même.
Les coûts annuels liés à l'absentéisme, aux fluctuations et à la faible productivité pour les entreprises sont très élevés. La raison est, selon les experts, des manquements en gestion du personnel chez le patron. Heureusement, les entreprises peuvent remédier à cette situation et éviter les erreurs fréquentes. Pour cela, veillez à identifier les 10 erreurs les plus courantes que vous pourriez faire en tant que chef d'entreprise :
14. 1ere erreur du patron : Aucune communication ouverte
Il y a trop peu d’échanges entre le patron et ses employés. Les patrons parlent peu avec ses employés et le justifie souvent par ses activités quotidiennes chronophages et le manque de temps. Mais en réalité, c’est l'inconfort ou le manque de savoir-faire en matière de communication qui en est souvent la vraie raison.
15. 2ème erreur du patron : La pression est souvent transmise aux employés
La pression créée par les conditions concurrentielles exigeantes est déversée sur les employés. Au lieu de travailler ensemble sur des solutions, nous travaillons les uns contre les autres. L’employé est souvent pris comme bouc émissaire. Cela exige beaucoup de force de la part de tous les collaborateurs pour survire dans un climat anxiogène. Il convient d’apprendre à gérer les défis de manière efficace tous ensemble car l’entreprise est avant tout un travail d’équipe.
16. 3ème erreur du patron : Pas assez d'intérêts accordés aux employés
Les patrons ont généralement des stratégies de réussite très efficaces, qui souvent ne fonctionnent pas en coopération avec les autres. Ils pensent souvent qu'ils peuvent tout faire eux-mêmes. Cela peut entraîner un manque d’estime de la part des employés et de l'insatisfaction des deux côtés, ce qui peut entraîner des problèmes de motivation et conduire à l’augmentation du taux d’absentéisme de l'entreprise. Les problèmes économiques qui en résultent ne doivent surtout pas être sous-estimés.
Votre but ne suffira ! Seul vous n'êtes rien ! Tel l'explique si bien Marc Zuckerberg dans la vidéo inspirante ci-dessous.
17. 4éme erreur du patron : Pas assez d’ouvertures aux idées et suggestions
Si les employés parlent régulièrement à l'oreille d'un sourd, ils vont finir par se fermer et ne rapporteront plus les problèmes internes que rencontre l’entreprise. La rupture de la communication interne en sera le résultat.
18. 5éme erreur du patron : Pas assez de reconnaissance
Des compliments donnés de temps en temps manquent. Les employés ne voient aucun sens à fournir des efforts considérables si leurs performances ne sont pas appréciées.
19. 6ème erreur du patron : Les avis ne sont pas entendus
De nombreux employés estiment que leurs avis n'ont pas de poids. Souvent, le manque d'estime du patron envers l'employé en est la raison.
20. 7ème erreur du patron : Le manque de critiques constructives
Chaque employé veut faire du bon travail. Pour cela, il a toutefois besoin que son patron critique son travail afin qu’il puisse s’améliorer. Mais certains patrons ne font pas les critiques constructives nécessaires à cela, ils font plutôt des critiques destructrices.
21. 8ème erreur du patron : Trop peu de célébration pour les employés
Les employés étant trop occupés par leurs projets et missions, n’ont que peu de distractions et d’occasions de rencontrer les autres personnes de l’entreprise. Afin d’instaurer un climat sain, le patron doit prendre l’initiative de réaliser des pots pour célébrer les employés et saluer l’efficacité de leur travail.
22. 9ème erreur du patron : Le développement personnel n'est pas encouragé
si personne ne s'intéresse à l'être humain et que l'employé n’a aucun objectif de développement personnel, alors la personne sera insatisfaite de son travail. Le résultat : il va rechercher un autre emploi plus stimulant dans une autre entreprise ou démissionner. Cela augmente considérablement les tendances au turn-over.
23. 10ème erreur du patron : Le cadre de travail ne convient pas
Les employés atteindront l'excellence s'ils peuvent faire ce qu'ils aiment. L'entreprise doit fournir un environnement de travail permettant aux employés de se développer et de se sentir à l'aise. De plus, l’entreprise doit être attentive à tout moment au besoin des employés.
Les améliorations sont ici possibles. Tout d'abord, les champs d'action pertinents doivent être détectés, puis identifiez vos leviers d’actions.
A ce stade, il y a un point que je n'ai pas encore abordé et qui intervient bien avant les erreurs commerciales, les erreurs juridiques et les erreurs du patron. Il s'agit de l'origine même de votre entreprise, c'est à dire qu'il s'agit des erreurs que vous pouvez commettre bien avant / et au moment de créer votre entreprise.
Beaucoup d’entreprises échouent dans les premières semaines de leurs vie parce qu’un certain nombre d’erreurs sont faites inconsciemment par le créateur. Pourtant de nombreuses erreurs pourraient être évitées grâce à une planification stratégique plus réfléchie.
24. 1ère cause d’échec de l’entrepreneur : avoir des objectifs irréalistes et une mauvaise préparation
Une idée de création d’entreprise pourrait rapidement vous venir à l'esprit et être prometteuse à première vue. Mais ne vous fiez jamais uniquement à votre intuition (« oui, ça va marcher ! »), mais analysez s'il existe un besoin pour votre produit ou service.
Un moyen simple de tester l'intérêt et la volonté réelle d'acheter de votre cible est de réaliser des discussions détaillées avec des clients potentiels. Ces conversations peuvent vous aider à comprendre comment votre cible pense.
Un moyen simple de tester l'intérêt et la volonté réelle d'acheter de votre cible est de réaliser des discussions détaillées avec des clients potentiels. Ces conversations peuvent vous aider à comprendre comment votre cible pense.
L'établissement de vos objectifs doit être clairs pour que votre ambition devienne réalité. Mais de nombreux créateur d’entreprise ne disposent pas d’une vision suffisamment clair définissant comment leur entreprise devrait être dans les 5 années à venir. Est-ce que mon idée est évolutive ? Mon modèle économique couvrira-t-il tous les coûts et réalisera-t-elle des bénéfices ? Comment ferais-je pour trouver des clients ?
Peu de personnes sont capables à un stade précoce de répondre à ces questions, c’est pourquoi le risque d’échec de l’entreprise est important à ce niveau.
Peu de personnes sont capables à un stade précoce de répondre à ces questions, c’est pourquoi le risque d’échec de l’entreprise est important à ce niveau.
25. 2ème cause d’échec de l’entrepreneur : afficher un enthousiasme aveugle
Bien sûr, vous êtes pleinement convaincu du succès de votre idée d'entreprise. En outre, tous vos amis et vos parents adorent votre concept et vous abreuvent de « oui » approbateurs. Mais trop d'euphorie au départ peut vous amener à faire de nombreuses erreurs. Comme par exemple, vous allez planifier des ventes qui sont toujours trop optimistes, ou sous-estimer le nombre de concurrents. Par conséquent, ne tombez pas dans un enthousiasme aveugle et ne perdez pas de vue les opportunités et les risques liés à la création de votre entreprise et abordez les choses avec humilités.
26. 3ème cause d’échec de l’entrepreneur : un manque de soutien de la famille et du cercle d'amis
Un environnement favorable est très important pour les entrepreneurs. Les premières années de vie d’une entreprise exigent beaucoup de force, d'endurance et de patience. La famille et les amis ne devraient pas être trop sceptiques ou désapprouver le fait d'être un travailleur indépendant et doivent vous soutenir. Malheureusement, obtenir ce soutient n’es pas toujours évident.
27. 4ème cause d’échec de l’entrepreneur : oublier de protéger votre idée
Vous avez eu une idée brillante, avez réalisé un produit innovant et immédiatement lancé votre produit sur le marché. Vous devez ensuite protéger le plus rapidement possible votre produit avec des droits de propriété intellectuelle appropriés pour vous mettre à l'abri du plagiat.
28. 5ème cause d’échec de l’entrepreneur : trop peu de trésorerie
C'est particulièrement vrai lors de la création d'une entreprise. Peu importe la rentabilité de l’entreprise, il n’est pas garanti que le premier mois ne sera pas dans le rouge. Beaucoup d’entreprises peuvent mettre de côté un peu d'argent. Ce coussin financier est pourtant nécessaire car :
- Dans les premiers mois, les entreprises ne font souvent pas de profit.
- Les coûts d'exploitation peuvent monter en flèche dans un environnement de marché dynamique.
- L’accumulation des créances réduit la trésorerie des entreprises à capitaux limités.
Par conséquent : accumulez suffisamment de liquidité et maintenez tous vos coûts aussi bas que possible. Pour une entreprise nouvellement créée, il est préférable d’avoir un bureau à domicile plutôt qu’un bureau chic à une adresse chic.
Ne vous attendez pas à pouvoir vivre de votre nouvelle entreprise dès le premier jour car lorsque vous créez une entreprise, vous êtes confronté à une multitude de dépenses, même celles que vous n’auriez peut-être pas prévues : autorisations, cotisations de sécurité sociale, frais publicitaires et d’acquisition de clients, etc.
29. 6ème cause d’échec de l’entrepreneur : manque de connaissances commerciales
Les entrepreneurs sans connaissances commerciales de base ne peuvent survivre longtemps sur leur marché. Une des erreurs les plus fréquentes pour remplir les carnets de commandes le plus rapidement possible et surpasser la concurrence, est de proposer des biens et services à un prix trop bas. Cela vous amènera à un réveil brutal lorsque vous constaterez que vous n’avez pas les fonds suffisant pour vous acquitter des premières factures.
En tant que fondateur, il est important pour vous de suivre vos finances. Vous devez créer un plan financier détaillé qui répertorie les flux de trésorerie et que vous pouvez utiliser pour effectuer un rapprochement cible / réel.
30. 7ème cause d’échec de l’entrepreneur : conflit entre les fondateurs
Les amis font toujours de très mauvais associés.
En général quand tout va bien, c’est l’euphorie, tout le monde est heureux. Mais si votre entreprise traverse une période difficile, les choses changent. Les tensions montent et les convictions de chacun vacillent. Et comme dans un couple, une rupture entre associés peut vite survenir. Après la création de votre entreprise, vous avez besoin de règles claires. Qui est responsable de quelle tâche ? Quels sont les objectifs à moyen et long terme ?
Il est préférable de définir ces points par écrit. Sinon, non seulement votre collaboration va cesser, mais aussi votre jeune entreprise.
31. 8ème cause d’échec de l’entrepreneur : un marketing négligé
Un mauvais marketing ne signifie pas uniquement utiliser les mauvais canaux publicitaires. Mais c’est aussi savoir si votre produit ou service a une proposition de valeur unique et se démarque de la concurrence.
32. 9ème cause d’échec de l’entrepreneur : une sous-estimation du temps et de la complexité
Il y a un dicton qui dit : « Tout prend plus de temps que prévu ».
On pense souvent qu’avoir une entreprise consiste à faire des ventes. Mais on oublie que l’entrepreneur à plusieurs casquettes. Il doit gérer la comptabilité, les taxes, le traitement des commandes, etc. En réalité, de nombreux entrepreneurs manquent de connaissances de base en matière de gestion d’entreprise. Ce qui semblait si facile au début se révèle en fait être un obstacle majeur.
Chaque créateur d’entreprise souhaite que ses produits soient créés et livrés sans problème. Et que les erreurs doivent être évitées et ne jamais se produire.
Pourtant, ce qui est paradoxal c'est que l’entrepreneur et son équipe ne peuvent réussir que s'ils essaient de nouvelles choses tout en commettant des erreurs.
La revendication de la perfection dans les entreprises
Pour de nombreuses entreprises, la perfection équivaut à une efficacité de 100%. Mais cela tend à compliquer la relation entre le patron et ses employés, voici comment.
Le nœud du problème est le suivant : si un client se plaint d'un produit défectueux, l'entreprise pensant au perfectionnisme réagit immédiatement par peur de perdre son existence. L’entreprise et sa réputation sont en danger. Peut-être qu'elle ne perdra pas seulement ce client, mais aussi autres. Sa réputation en souffrira. Les ventes vont diminuer. Les emplois du personnel sont en danger, etc.
Fondamentalement, le dirigeant sait que cette inquiétude est exagérée et il ne veut pas non plus semer la panique. Mais de son propre point de vue, il a peur de la baisse des ventes et va donc déclarer lors de la prochaine réunion de son équipe :
"Un client s'est plaint d’un de nos produits ou service ! Ce n'est pas acceptable ! Ressaisissez-vous ! Des erreurs de fabrication ou de prestation ne doivent plus se reproduire !! "
Ce que l’équipe retient est :
"Il ne faut pas se tromper !"
Même si le dirigeant s'est exprimé de manière plus différenciée, il signale par son émotion aux employés : les erreurs ne sont pas autorisées !
La réduction des erreurs coûte de l'argent !
Dans tous les domaines, la réduction des erreurs coûte beaucoup de temps et d’argent.
Et la précision est une illusion !
Tout comme l’efficacité à 100%, un taux d’erreur nul ne sera jamais atteint. Il est impossible, dans les pratiques commerciales, de ne pas subir d’erreurs sur une longue période.
Grâce à un travail minutieux et à des contrôles multiples, les erreurs peuvent être réduites. Elles ne seront jamais complètement éliminées et en contrepartie, les coûts de réduction des erreurs augmentent à mesure que votre processus de travail se rapproche de la perfection.
Le problème de la mentalité "zéro défaut"
La recherche de la perfection entraîne une erreur majeure dans la plupart des entreprises :
la créativité et l’indépendance des employés sont réduites à presque zéro.
Les employés sont soumis à une "censure intérieure" qui paralyse l’initiative.
Les idées ne sont plus débattues, les suggestions n’existent plus. Oui, les risques sont évités mais les employés n'agissent pratiquement plus. Alors qu’on sait que quiconque travaille beaucoup commet beaucoup d'erreurs. Si vous travaillez peu, vous allez faire que quelques erreurs. Et qui ne travaille pas, ne fait aucune erreur.
Ainsi le patron peut vivre dans un monde merveilleux dans lequel apparemment aucunes erreurs ne se produit. Il vit et travaille dans une bulle séparée de ses employés. Ce n'est que lorsqu'il parle peut-être avec un client insatisfait que sa bulle éclate. Le monde du patron s'effondre comme un château de cartes. Ce danger est grand : à un moment donné, le chef n’est pas seulement isolé dans sa vision des choses, mais il est aussi presque uniquement entouré de personnes qui lui masque la vérité. Personne n’aime jouer le messager de mauvaises nouvelles quand il y a un risque d'être décapité par le patron.
Les expériences peuvent mal tourner et il faut le reconnaître. Imposer une culture du zéro erreur est toxique pour les employés et contre-productif pour l’entreprise. Faire des erreurs fait partie du processus d’apprentissage de l’entreprise. Donc « Fail fast to grow faster ! »
"La plus grande erreur que vous pouvez faire dans votre entreprise est de toujours avoir peur de faire une erreur."
Avec toutes ces causes d’échecs des entreprises que je vous ai présenté, vous êtes maintenant effrayé et souhaitez repenser la création de votre entreprise…. C'est la mauvaise réaction.
Ce que j'aimerais que vous compreniez c'est que même les meilleurs stratèges font des erreurs, et l'essence même de l’entrepreneur est justement d’évaluer le risque et de trouver des solutions malgré les échecs. Ne soyez pas découragé et évaluez correctement tous les aspects de votre entreprise. Vous devez identifier ce qui peut mal tourner.
Et comme dit un proverbe « vous devez d'abord connaître le danger pour pouvoir l'éliminer ».
Bonjour Christian,
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup l'idée de ton blog et je pense qu'il va susciter beaucoup d'intérêts chez les créateurs de petites entreprises.
On sent que tu as des connaissances dans le domaine et cela inspire vraiment confiance!
Longue vie à ton blog!
Philippe
Bonjour Philippe,
RépondreSupprimerJe te remercie pour ton commentaire !
J'aime moi aussi le concept de ton site. Et j'encourage les visiteurs de ce blog à aller visiter le site www.repartirplusfort.com