Une facture impayée vous coûte cher ! 300€ d’impayés doivent être compensés par 10 000 € / 3000 € de chiffre d’affaires supplémentaire pour une entreprise réalisant une marge de 3% / 9%.
C’est une réalité ! Les entreprises ont de plus en plus de mal à payer leurs factures fournisseurs et cherchent au possible à retarder les échéances de paiement.
Il a été estimé qu’en 2012, les entreprises européennes ont laissé à leurs fournisseurs une facture en défaut de paiement de 350 milliards d’euros.
En conséquence, les fournisseurs connaissent des tensions de trésorerie dues de ces retards de paiement.
1 entreprise sur 4 est en souffrance à cause de paiements tardifs ! Il s’agit par ailleurs de la première cause de défaillances d’entreprises en France.
Un retard de paiement mobilise de la trésorerie et entraîne le plus souvent une perte de confiance et une détérioration des relations entre clients et fournisseurs.
A la recherche de solutions pour se préserver du défaut de paiement, de nombreuses entreprises pensent avoir trouvé la parade en s’orientant vers le système de l’affacturage.
Un retard de paiement mobilise de la trésorerie et entraîne le plus souvent une perte de confiance et une détérioration des relations entre clients et fournisseurs.
A la recherche de solutions pour se préserver du défaut de paiement, de nombreuses entreprises pensent avoir trouvé la parade en s’orientant vers le système de l’affacturage.
Cette solution semble, à priori, pertinente car les entreprises qui utilisent l'affacturage ont constaté une diminution significative de leurs retards de paiement clients, ce qui réduit considérablement leurs charges financières.
Je vous propose d’aborder l’essentiel de ce système
L’affacturage préserve l’entreprise des risques d'insolvabilité des clients jusqu'à 100% des créances.
L’affacturage expliqué de manière simplifié consiste pour une entreprise à revendre ses factures clients à un organisme financier spécialisé. Une fois la créance cédée, l’entreprise n’a plus à se soucier du paiement de la facture. Elle récupère sous 48 heures de la trésorerie, dès la facturation et sans attendre l’échéance (sachant que les délais de paiement légaux en France sont compris entre 45 à 60 jours pour les entreprises). Charge ensuite à l'organisme d’affacturage d'assurer le recouvrement de la créance auprès des clients.
Attention : certains affactureurs demanderont que vous leur confiiez un certain volume de vos factures.
Deux avantages distinctifs : L’affacturage permet de mobiliser de la trésorerie en 48 heures et de se prémunir du risque d’impayés
En externalisant toute ou partie de la gestion de son poste clients, les entreprises s’offrent des avantages non négligeables.
1. Se dégager du temps et s’affranchir des tâches administratives afin de se consacrer à ses clients et à son activité.
2. Se prémunir contre les défaillances de ses clients.
3. Mobiliser rapidement de la trésorerie.
3. Mobiliser rapidement de la trésorerie.
4. Créer un changement d’interlocuteur qui favorise souvent le paiement, tout en maintenant la relation de l’entreprise avec le client.
5. Obtenir de la part de l’affactureur des informations complètes sur la situation financière et le comportement de paiement de ses clients, permettant ainsi à l’entreprise d'orienter sa politique commerciale.
Le système de l’affacturage peut être utilisé par toutes les entreprises, de tous les secteurs d'activité et quelle que soit leur taille.
Y compris les entreprises d’export qui y voient un intérêt plutôt intéressant, puisqu’elles peuvent céder à l’affactureur leurs créances de clients étrangers, ce qui leur permet de gérer plus facilement les diversités géographiques, linguistiques et juridiques.
Les secteurs tels que les services et l’industrie sont familiers de l’affacturage.
D’autres secteurs sont au contraire rarement factorisés car ce sont des secteurs à haut risques pour les sociétés d’affacturages. Il s’agit des secteurs où il existe de nombreux prestataires et factures intermédiaires (par exemple, le secteur des BTP, construction navale, etc.).
La commission d'affacturage est comprise entre 0,5% à 2% du chiffre d'affaires et dépend du risque par la société d’affacturage par rapport à vos clients et votre secteur d’activité.
A savoir : Avant la signature du contrat d'affacturage, l’affactureur va analyser le volume et la qualité des clients que vous lui cédez ainsi que la situation financière de votre entreprise, afin d'en mesurer tous les risques. Ces éléments et d’autres encore seront pris en compte dans le calcul de vos frais de commissions.
Selon les contrats, une retenue de garantie peut être demandée afin de couvrir le risque potentiel de factures impayées irrécupérables. Cette somme sera utilisée par l’affactureur en cas de difficultés de recouvrement des factures cédées.
Il s’agit d’une somme prélevée et conservée par l’affactureur sur chaque facture que vous lui remettez, jusqu'à atteindre une somme défini avec celui-ci. Une fois la retenue de garantie constituée, l’entreprise n’est plus prélevée sur ses factures.
Le montant de cette retenue de garantie (dépendant de votre contrat et du risque supporté par l’affactureur sur votre entreprise et sur vos clients) vous sera restitué en cas de rupture ou de non renouvellement de votre contrat avec l’affactureur.
Pour plus d'informations sur les coûts de l'affacturage, rendez-vous sur le site suivant : Lentreprise.lexpress.fr
Par exemple, Bruno Zenouda, patron de Sercom, après avoir trouvé porte closes au niveau des banques, a utilisé l'affacturage pour mobiliser immédiatement de la trésorerie pour financer la croissance de son entreprise.
L’affacturage apparait donc comme une solution pertinente pour financer son fond de roulement (car il faut savoir que les banques prêtent rarement des fonds aux entreprises pour financer leur fond de roulement).
D’autres entreprises utilisent l’affacturage pour cibler de nouveaux marchés à l'export car les sociétés d’affacturages vérifient la santé financière de vos prospects et émettent des restrictions quant aux risques que vous prendrez en vous engageant avec un client.
Ou certaines sociétés par souci de maitrise de leur relation client optent pour l’affacturage confidentiel ou «affacturage invisible» qui permet de ne pas mettre au courant ses clients de l’intervention d’un affactureur. Dans ce cas-là, c’est l’entreprise elle-même qui effectue ses relances d’impayées auprès de ses clients. Dans cette configuration, la prise de risque étant maximum pour l’affactureur, seules les entreprises justifiant d’un chiffre d’affaires de plusieurs millions d’euros, d’un portefeuille clients stable et de beaucoup de cash, pourront y prétendre.
Le marché de l’affacturage est occupé en majorité par les filiales de banques mais il est fortement recommandé de faire appel à un affactureur spécialisé dans votre métier et dont l’expérience terrain lui permettra de mieux juger de la réalité des risques de votre métier.
Il faut noter que l’affacturage, outre le financement, permet aussi de garantir les créances, garantie très précieuse en temps de crise qui donne une visibilité sur la solvabilité des clients. Ajoutons que cette garantie apporte une indemnisation en cas d’impayé.
RépondreSupprimerL'affacturage est l'une des meilleurs solutions pour la vie d'une entreprise.
RépondreSupprimerIl existe plusieurs bonnes solutions.
RépondreSupprimerMais je pense que l'affacturage devient obligatoire pour une PME lorsque celle-ci travaille pour une entreprise du domaine public.
Car le domaine public est tristement connu pour payer ses factures avec des mois de décalage, voire en fin d'affaires.
Et même si les contrats publics sont très lucratifs beaucoup de petites sociétés ont déposé le bilan car le banquier n'attend pas.
merci pour cet article riche en infos. en effet, très bonne solution pour se concentrer sur le développement de son entreprise plutôt que sur le recouvrement client. c'est surtout valable lorsqu'on rencontre des clients qui étalent leurs dettes pour conserver une certaine trésorerie.
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